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Notre vie africaine
3 mai 2010

Week-end du 1er mai 2010

Déjà le mois de mai et ses températures qui s’affolent : nous avons remis la clim depuis notre retour de week-end et cela fait vraiment du bien. Finie la sueur qui dégouline sur les yeux et le long du corps en tout cas à l’intérieur de la maison car dès que nous sortons à l’extérieur c’est reparti ! Et dire qu’on va connaître encore pire ! Moi qui aime la chaleur je suis servie.

Nous sommes partis en week-end (en compagnie de Francis et Nicole, Cathie et Christian sans oublier Quentin, Stéphane et Nathalie et leur petit Nino) à Tadjourah dès jeudi matin avec le bac après nous être assurés qu’il circulerait le samedi 1er mai date de notre retour.

L'arrivée du bac à Tadjourah est un moment à vivre pour qui aime la foule compacte et bigarrée! Peu de français sur ce bateau offert récemment par les japonais à Djibouti et qui permet pour 700 francs djiboutiens (soit environ 3€ l'aller simple par personne) de rejoindre la cité de Tadjourah, si chère à Arthur Rimbaud lorsqu'il trafiquait des armes dans le coin et chère aussi à François DENIAU plus récemment où il y avait même une maison. Dès son arrivée dans le port, les gamins envahissent le bac sans attendre que les voyageurs soient descendus et plongent dans l'eau du port depuis les étages du bateau! Le bac devient leur terrian de jeu à ce moment-là et bien malin celui qui parviendrait à les faire descendre!

L’hôtel du Golfe nous avait envoyé un 4x4 pour venir nous chercher au port  à notre arrivée vers les 13h. Le petit bassin (on ne peut pas vraiment l’appeler piscine) venait d’être rempli d’eau propre et nous en avons profité après le repas pris sur la terrasse face à la mer. En fin de journée, nous avons improvisé une partie de pétanque vite interrompue par la nuite qui tombe vite et tôt à Djibouti. Juste le temps de prendre l’apéro sur la terrasse de notre chambre puis de filer déguster gambas, moules ou steaks accompagnés d’un rosé bien frais.

Le lendemain matin, le petit déjeuner pris, la navette de l’hôtel nous a emmenés jusqu’à la plage des sables blancs où nous avions réservé un toukoul pour nous protéger du soleil ainsi que le repas du midi.

J’ai profité de cet endroit magique pour faire mon baptême de plongée sous-marine. Oh pas avec les bouteilles, je n’en suis pas encore là ! Mais simplement avec les palmes, le masque et le tuba. Patrick m’a accompagnée jusqu’au tombant qui est très proche de la plage et j’ai pu moi aussi nager au milieu des poissons multicolores, en ayant l’impression d’être dans un aquarium : un moment magique que je renouvellerai maintenant que j’y ai goûté !

Le lendemain matin, ce fut grasse matinée pour tout le monde et farniente sur la terrasse de l’hôtel à observer les enfants qui viennent se baigner sur la petite plage de l'hôtel. Ils pêchent à l'aide d'une bassine enveloppée de plusieurs sacs plastique tenus par un élastique et au milieu desquels ils ont aménagé un trou. Au fond de la bassine, ils ont laissé quelques écorces d'oranger et tranches de pains rassis et lorsqu'un poisson est pris au piège, il relève la bassine de l'eau afin de ne pas le laisser s'échapper. Un moment agréable à se laisser vivre!

Nous devions manger tôt puisque la navette était censée débarquer au port sur le coup des 11h30. Nous surveillions son arrivée depuis la terrasse de l’hôtel sachant que nous avions largement le temps de nous y rendre d’ici 13h (heure théorique de son départ).

Le souci c’est que nous avions beau ouvrir bien grand nos yeux mais pas l’ombre du bac à l’horizon. Même le propriétaire de l’hôtel commençait à dire qu’il était inquiet de ne pas le voir arriver !

Renseignements pris à droite et à gauche, il s’est avéré que le bac ne viendrait pas car il avait été décidé qu’en ce jour de 1er mai, les djiboutiens suivraient la tradition bien française de fêter cette journée en ne travaillant pas. Il fallait trouver un moyen pour rentrer à Djibouti- ville. Evidemment, il n’existe pas de ligne de bus régulière entre Djibouti et Tadjourah (ce serait bien trop simple!). Restait à trouver un éventuel taxi-brousse qui accepterait de nous ramener. Beaucoup de Djiboutiens pris au piège comme nous avaient pris d’assaut les quelques voitures de Tadjourah. Heureusement que la fille du patron a accepté de nous ramener dans son 4x4 où nous nous sommes entassés à 8 (les bagages voyageant sur le toit) tandis que Francis et Nicole retournaient avec un couple descendu en voiture à l’hôtel du Golfe et disposant de 2 places dans sa voiture.

Après 3h de route bien fatigante, nous sommes enfin parvenus à Djibouti très contents de ce week-end réussi. Sur la route, nous avons croisé des gazelles, des dromadaires, et même des singes! Notre conductrice s'est aussi arrêtée à deux reprises pour respecter une tradition éthiopienne qu'elle tient de sa mère à savoir faire brûler des batons d'encens à un endroit précis afin de faire bonne route.

J'ai sélectionné quelques unes des photos que nous avons prises.

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